La budgétisation informatique nécessite une réflexion d’une part sur les activités existantes, et d’autre part sur les nouveaux projets informatiques à mettre œuvre.
Cela doit permettre à la Direction Générale (DG), à la Direction des Services informatiques (DSI) et à la Direction Administrative et Financière (DAF) de construire ensemble une proposition durable de la fonction informatique. Elle devra garantir en fonction des orientations stratégiques, une réelle contribution au Business, une prise en compte des attentes des clients, une maîtrise des coûts et des processus, et sans oublier, une anticipation de l’avenir.
Découvrez nos conseils dans cet article. Comment:
La DSI doit gérer et piloter son budget afin d’apporter en permanence un rôle actif au maintien ou à la création de valeur de l’entreprise. Le budget informatique est un budget qui « infuse » l’ensemble de l’organisation.
Le directeur des Services Informatiques (DSI) est chargé de gérer le département informatique de l’entreprise. Il assume le rôle d’expert référent en IT, tout en manageant et recrutant les informaticiens. Dans un contexte où le numérique prend de plus en plus d’importance, le DSI doit gérer les ressources matérielles et humaines.
Tout d’abord, il vise à équilibrer l’activité de la DSI entre les charges et les prestations. Les charges sont cumulées par nature de dépenses (infrastructure, exploitation, support, maintenance, projets…).
Les prestations sont valorisées par direction métier, selon leur consommation réelle d’unités d’œuvres. Un modèle économique permet une évaluation des coûts des activités de la DSI et des services fournis.
La DSI repose sur 3 missions. Elle est à la fois une Direction de :
Le curseur entre ces trois missions dépend de l’activité et de la maturité numérique de l’entreprise. Le budget, donc l’allocation des moyens, sera structuré et proportionné en conséquence.
Attention : Ces ratios sont fortement variables selon le secteur et la taille de l’entreprise. Une des difficultés tiens à l’incertitude sur la prise en compte, ou non, de la totalité des coûts informatiques de l’entreprise : ceux qui sont gérés directement par la DSI mais également ceux qui sont moins visibles parce que dilués dans les budgets des métiers clients de la DSI. En savoir +
Même si elle n’est pas la bénéficiaire directe des services qu’elle offre, ceux-ci sont financés sur son budget. Les prestations et moyen humains engagés dans le cadre de la mise en place de ces services font le plus souvent l’objet de re-facturations internes. Elle est parfois envisagée comme un centre de profit – voire elle peut revendre son savoir-faire à l’externe.
C’est une direction d’ingénierie, les moyens humains qu’ils soient internes ou de l’achat de prestations, sont le poste budgétaire majeur – 46 % selon KLC, CIGREG et observatoire CEGOS.
C’est une direction d’infrastructure technique, notion qui est en pleine révolution. Certes il demeure une infrastructure de base : réseau interne, externe, poste utilisateur, stockage, …
Mais celle-ci est profondément bouleversée par les offres cloud, les logiciels SaaS, des télécommunications en pleine mue « internet » et du « multi-desk » utilisateur (IOT, smartphone, tablette, BYOD,…).
Cela impacte directement le budget de la DSI notamment avec des postes budgétaires qui passent de l’investissement – CAPEX vers du fonctionnement – OPEX.
La DSI est une direction de « projet » et de MCO – Maintien en Condition Opérationnelle des « livrables des projets ». A l’exemple des nouveaux acteurs du numérique, elle devient une pourvoyeuse de « plateformes » qui s’incarnent dans un catalogue de services. C’est la constitution et le maintien du catalogue de service qu’il faut mettre « en budget ».
La construction du budget est bien évidemment un travail collectif. Ce qui rend l’exercice d’autant plus complexe puisque nécessitant de nombreuses itérations entre de nombreux acteurs.
Les acteurs décisionnaires :
Les acteurs opérationnels :
Pour le responsable Etude/projet, Directeur de programme ou PMO, le processus de construction budgétaire informatique représente un moment managérial important avec son équipe de chefs de projets et utilisateurs des outils informatiques :
Pour qu’un budget informatique soit réussi, mieux vaut en faire un projet informatique d’entreprise.
A l’issue du premier semestre, la Direction Générale et la Direction Administrative et Financière lancent le processus d’élaboration budgétaire. Le processus est impulsé par la lettre de cadrage budgétaire avec des déclinaisons spécifiques par direction. L’objectif pour la DSI sera à l’instar des autres directions de proposer un budget pour l’exercice à venir qui traduira en « euro » les orientations stratégiques de l’entreprise. Ce processus se clôture selon les organisations en novembre / décembre avec la validation (voire le vote) du budget consolidé. Entre ces deux jalons, les temps forts sont :
« Project monitor nous a fait abandonner définitivement nos fichiers Excel de préparation et suivi budgétaire »
Sandrine CHABANNES – Responsable de l’unité Comptabilité, Marchés du département de Haute-Savoie
Grâce à une interface précise entre Project Monitor et l’outil comptable du CD74, toutes les étapes du cycle de vie budgétaire des projets ont pu être intégrées dans l’outil : de la préparation budgétaire au suivi des mandatements.
Une vertu implicite de cette organisation est le développement d’une culture commune de la méthodologie budgétaire. L’outil étant partagé, tous les acteurs parlent un langage commun et chacun comprend l’implication des autres aux différentes étapes de la construction et du suivi budgétaire.
Project Monitor permet de déclarer, pour chaque projet, un budget de référence détaillé par nature et par poste budgétaire. On peut aussi suivre les dépenses effectives et remonter les alertes. Analysez précisément les performances financières de vos projets avec le suivi budgétaire des projets de Project Monitor.
La préparation budgétaire s’appuie avec avantage sur des éléments en amont comme :
Comme nous vous le précisions, ce travail doit être mené en étroite collaboration entre les équipes informatiques et les autres directions de l’entreprise. Cette réflexion que se pose l’entreprise sur son informatique, doit permettre de répondre à des questions telles que :
Cette phase de préparation est primordiale pour mener à bien l’élaboration de votre budget DSI.
Le bon conseil est d’initier un benchmarking des coûts informatiques. Il permet d’analyser le système d’information sous l’angle coûts vs valeur créée pour votre entreprise.
Source : Juillet 2018 – Publication CIGREF (lien vers Cigref)
Les DSI sont en pleine transformation et il est primordial d’appréhender les DSI sous un angle de la performance économique. Pourquoi ? Parce que nous assistons à une bascule progressive des infrastructures On Premise vers des offres Cloud.
L’accélération de l’adoption des démarches agiles et DevOps impactent les projets et les métiers de l’exploitation en favorisant de plus en plus l’automatisation des infrastructures et les approches « Software Defined ».
Et n’oublions pas que savoir analyser des données, c’est disposer d’une capacité d’anticipation et de prévision très précieuse (la Data est un véritable accélérateur de la transformation numérique des entreprises).
Cette nouvelle orientation permet donc non seulement de piloter la performance économique IT mais aussi de mesurer le niveau de transformation des DSI sur ces nouveaux enjeux stratégiques.
Faire un benchmarking informatique, vous permettra de vous doter de points de repère externes, de développer des partenariats d’apprentissage, de motiver votre équipe de chefs de projets, de légitimer vos objectifs et de mettre en place une nouvelle approche au développement de nouveaux savoir-faires.
Les facteurs de succès du processus du benchmarking reposent sur l’engagement de la direction, d’une amélioration continue et d’un respect de l’éthique des affaires.
A partir des différents constats, vous réaliserez des estimations d’investissements informatique.
Puis, ce chiffrage de projets repose sur l’idée que chaque dépense devra correspondre soit à ce qui coûte ou soit à ce qui rapporte. Pour évaluer ce qui rapporte, il est important de réaliser des hypothèses de rentabilité avec le calcul du ROI informatique ([(Marge générée – Coût de l’investissement) / Coût de l’investissement] x 100).
Pour chiffrer l’enveloppe budgétaire des nouveaux projets, nous vous conseillons de choisir la méthode Abaque. Cette méthode d’estimation de chiffrage budgétaire vous prépare à la négociation, puisque vous avez listé différentes hypothèses du chiffrage. Si votre Direction Générale vous dit « c’est beaucoup trop cher », vous pourrez avancer une autre hypothèse pour leur présenter une offre moins chère. Lors de cette réflexion, il faut réfléchir à l’allocation des ressources humaines et matérielles du nouveau projet :
Vous pourrez vous appuyer sur des outils comme :
Ensuite il est intéressant de planifier une estimation des charges par le chef de projet :
Grâce à une interface précise entre Project Monitor et l’outil comptable du CD74, toutes les étapes du cycle de vie budgétaire des projets ont pu être intégrées dans l’outil : de la préparation budgétaire au suivi des mandatements.
Le premier déploiement de Project monitor au sein du CD74 naît du Projet d’Informatisation du Registre des Applications Métiers, de l’Infrastructure et des Développements (PIRAMID, qui devint le nom de Project monitor au CD74). L’édification de ce registre devait alors permettre de disposer d’une base de données fiable et formalisée des activités de la DSI.
L’implémentation de Project Monitor démarre en Juillet, et six mois plus tard un premier groupe d’utilisateurs (de la taille d’un service) passe en production, encore trois mois plus tard le périmètre d’utilisation s’étend à toute la DSI. À la suite de ce premier déploiement réussi, certaines directions métiers se sont montrées intéressées par l’utilisation de l’outil. En fin d’année, des utilisateurs pilotes ont été identifiés pour apprécier plus précisément l’intérêt d’une extension de périmètre à leur direction.
Cette première implémentation a permis de dresser un premier bilan des avantages tirés de l’utilisation de PM. Les bénéfices identifiés :
Bénéfices concrets remontés par les utilisateurs :
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Cet article a été rédigé par Virage Group, éditeur et intégrateur de logiciels de pilotage pour les projets, portefeuille projets et plan d’actions. Virage Group c’est 20 ans d’accompagnement projet, une communauté client établie avec un réseau et un partage de connaissances qui s’est créé autour du pilotage projets, et plus de 250 clients.